
Extrait d’une entrevue réalisée par le journal Le Laurentien et publiée le 12 juin 2024:
« Si on prend la définition précise, une transition socioécologique est le passage de l’état actuel du système à un état socialement plus juste, inclusif et écologiquement viable. C’est de transformer nos pratiques et nos modes de vie pour qu’ils deviennent plus durables et qu’ils permettent l’établissement de rapports sociaux qui seront plus porteurs de justice sociale et d’inclusion. On vit dans un grand système où il y a beaucoup d’interdépendance entre les aspects écologiques, sociaux, économiques, donc en procédant avec une approche systémique, on se rend compte que oui, il y a la lutte écologique, mais il y a aussi des luttes sociales, alors tant qu’à faire une transition, aussi bien travailler sur tous les fronts et faire des changements dans nos modes de vie qui ne s’appliquent pas seulement à un enjeu », indique la chargée de projet Collectivité ZéN Rimouski, Ann-Sophie Croft-Lebel.
Afin de promouvoir cette transition, le FCTÉ s’appuie sur une feuille de route élaborée collectivement par 85 organisations de la société civile. Il s’agissait de la première étape du projet Québec ZéN.
« Les Collectivités ZéN sont la phase deux du projet. Ce qu’on cherche à faire, c’est passer à l’action, en suivant la feuille de route, mais en l’adaptant davantage à l’échelle locale. Il faut donc définir les réalités des régions – parce que nous n’avons pas les mêmes réalités à Rimouski qu’à Montréal – pour justement faire la transition socioécologique. Le but est vraiment de rassembler le maximum d’organisations à Rimouski et faire des concertations pour définir comment nous allons faire la transition à l’échelle de Rimouski », précise madame Croft-Lebel.